Chaire de recherche OPSYRII

Date : 2021-2026

Financement du projet : INCa (Institut national contre le cancer), en partenariat avec l’Université de Lille, l’UMR 9193 SCALab, le Centre Oscar Lambret et l’Institut ONCOLille

Porteur du projet : Kristopher Lamore

Bref descriptif :

Cette chaire de recherche vise à développer un programme portant sur l’amélioration de l’accompagnement des patients atteints de cancer et de leurs familles à travers le développement et l’évaluation d’interventions.

Qu’est-ce qu’une chaire de recherche ?

Une chaire a pour objectif de venir renforcer une équipe de recherche pour développer une thématique de recherche prioritaire. Pour cela, des moyens financiers et humains sont mis à disposition auprès du titulaire de la chaire, afin de lui permettre de développer des projets a fort impact économique et social, ainsi qu’en développant des recherches, des enseignements et de formations. Cela permet in fine de développer, consolider et structurer les interactions entre le milieu universitaire et le milieu socio-économique.

Quels sont les objectifs de la chaire de recherche opsyrii ?

L’objectif général est de développer un programme de recherche visant à accroître et diffuser des connaissances sur les processus d’ajustement des patients, de leur entourage et des soignants. Pour cela, des interventions innovantes vont être conçues et évaluées afin de tester leur efficacité dans une perspective d’optimisation de l’accompagnement des patients, des parcours et des soins.

Au cours des dix dernières années, la recherche en psycho-oncologie s'est principalement focalisée sur les répercussions psychologiques du cancer chez les patients et leurs partenaires de vie. Ces recherches ont permis, entre autres, d’identifier les stratégies d’ajustement de ces personnes pour faire face à la maladie. Mais en dehors du couple, la famille est également fortement impactée après l’annonce d’un cancer chez l’un de ses membres. Ce sont justement ces interactions familiales dans les soins du cancer qui ont été moins explorées, et qui laissent pourtant penser que les membres de la famille peuvent et doivent être mieux soutenus dans cette épreuve.

Les projets

  1. L’intervention ICEbreaker : Information, communication et régulation des émotions face au cancer
  2. RESIST : L’annonce d’une progression de la maladie en oncologie : un défi communicationnel entre les professionnel-le-s de la santé et la dyade patient-e – proche
  3. L’intervention TRANSITION : Améliorer l’accompagnement des adolescents et jeunes adultes (AJA) ayant eu un cancer pédiatrique, et leurs parents, vers la médecine pour adultes

Voir le site internet de la chaire pour en savoir + (disponible à partir du 04/10/2022)

LOLEMATH (INSPE Amiens)

Financement : PIA - Pôle Pilote 100% IDT - AAP INSPÉ de l’Académie d’Amiens – Hauts-de-France 

Lolemath : Dispositif partenarial visant à améliorer les compétences de Langage Oral, Langage Ecrit et MATHématiques des élèves des cycles 1, 2 & 3.

Date: 2022-2024

Porteur du projet: Sandrine Mejias

ANDEMOCHIR

Date: 2019-2023

Financement du projet: INCA (Institut National Contre le Cancer)

Porteur du projet: Delphine Grynberg & Guillaume Piessen (CHU de Lille)

Résumé:

Contexte Scientifique
Dans le cadre de la prise en charge des cancers œsogastriques (OG), la plupart des patients auront une chirurgie. Malheureusement, la morbidité postopératoire sévère atteint 30% et le taux de mortalité postopératoire à 90 jours est d'environ 13%. Plusieurs études ont identifié des facteurs médicaux et tumoraux prédisant cette forte morbi-mortalité. Cependant, aucune étude n'a évalué le rôle des symptômes dépressifs et/ou anxieux dans le faible pronostic de patients OG, malgré les données existantes en faveur d’une association entre ces symptômes et la morbi-mortalité après chirurgie cardiaque. Relativement aux mécanismes explicatifs, ces symptômes pourraient conduire à une perturbation des réponses immunologiques et inflammatoires, pouvant alors expliquer le mauvais pronostic postopératoire. Étonnamment, aucune étude n'a testé cette hypothèse alors que la question du rôle joué par ces symptômes et les réponses biologiques associées est d'une grande pertinence dans le cancer d'OG puisque 30% des patients présentent des symptômes dépressifs et/ou anxieux, les rendant particulièrement vulnérables à une forte morbi-mortalité.

Objectifs et méthodologie
Grâce à la Base Clinico-Biologique (BCB) nationale FREGAT qui recueille de façon prospective des données cliniques, biologiques et psychologiques auprès de patients OG, ce projet vise à évaluer l’association entre les symptômes dépressifs et/ou anxieux avec (1) la morbi-mortalité postopératoire auprès de patients OG, et (2) les marqueurs inflammatoires, immunitaires et tumoraux.

Résultats attendus
Nous faisons l’hypothèse d’une association entre symptômes dépressifs et/ou anxieux, morbi-mortalité postopératoire et perturbation immunologique et inflammatoire. Les résultats de cette recherche permettront de mieux comprendre le rôle des processus affectifs dans le pronostic de patients opérés d’un cancer OG pour ensuite évaluer et traiter les troubles affectifs des patients dans les premiers stades de la prise en charge.

UTEP

Date: 2017-2020

Financement du projet: Ministère de la Santé, PHRIP

Porteur du projet: Sophie Lelorain & Maryline Bourgoin (CHRU Lille)

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